La PNEI et l’axe intestin-cerveau
La PNEI - La psycho-neuro-endocrinologie-immunologie
La psycho-neuro-endocrinologie-immunologie (P.N.E.I) est un domaine d’étude scientifique qui étudie les communications bidirectionnelles entre le système nerveux, le psychisme, le système endocrinien et le système immunitaire et les corrélations de cette interaction avec la santé physique et psychique.
Cette approche est globale, elle met en lumière les interactions entre les organes, les cellules, notre choix alimentaire et l’influence de nos pensées et de nos émotions.
Ce changement de paradigme promet une relation thérapeutique avec la médecine et les thérapies complémentaires.
Les bases scientifiques de la PNEI
Le système nerveux (neurotransmetteurs), le système immunitaire (cytokine) et le système endocrinien (hormones) est l’un des principaux mécanismes entrant en relation. Ces trois systèmes communiquent entre eux afin :
La communication entre ces 3 systèmes est orchestrée par des messagers chimiques qui transmettent l'information. Il s'établit ainsi un dialogue entre les cellules, les organes et les tissus dans un langage biologique commun. Les informations sont véhiculées par voie sanguine et/ou nerveuse :
- Le système nerveux utilise une transmission de signaux de type électrique et des neurotransmetteurs ;
- Le système endocrinien utilise des molécules signal ; les hormones qui circulent et transmettent des signaux spécifiques à distance à leur organe cible ;
- Le système immunitaire transmet des messages grâce à des cellules qui circulent dans l’organisme et produisent localement des molécules actives des cytokines et des anticorps.
Le microbiote
Tout le monde vit ensemble
Dans la terre, dans notre biote, dans l’eau les micro-organismes vivent en symbiose.
Le système immunitaire se construit depuis notre naissance par son exposition à la biodiversité des micro-organismes : l’allaitement naturel, le mode d’accouchement et l’exposition aux micro-organismes par l’intégration et la respiration jour après jour (alimentation, pollen, exposition aux poussières). Un système immunitaire armé peut mieux répondre à l’environnement extérieur et son environnement intérieur. Cela contribue à la bonne santé intestinale et immunitaire dont dépend tous nos systèmes physiologiques et métaboliques.
La science du microbiote est en effervescence depuis quelques années. Le marché mondial des probiotiques (microorganismes vivants, principalement des bactéries ou des levures était estimé à 70,36 milliards de dollars américains en 2023 avec une augmentation de 7% chaque année. Ces découvertes font le beurre des industriels, mais le sujet n’est pas là. Les probiotiques c’est identique aux antibiotiques « c’est pas automatique », souvent les probiotiques sont contre-indiqués ou inutiles en rapport avec l’état de notre système digestif et de nos choix alimentaire.
En luttant sur les micro-organismes, par l’agriculture, certains médicaments, le traitement de l’irradiation des végétaux, par l’appauvrissement des sols, notre microbiote ne peut pas être équilibré sans efforts de notre part, si l’on fait la guerre aux microbes. Notre microbiote est à l’image de nos choix alimentaires et d’agriculture.
Le microbiote
Le microbiote est un ami qui nous protège, faisons-nous tout pour qu’il reste un ami pour la vie ?
Le biote (du grec= Vie) = l’ensemble des organismes vivant présents dans un milieu biologiques homogène. C’est un film microbien qui nous isole de l’extérieur, que cela soit au niveau cutané ou au niveau de nos muqueuses internes.
Le microbiote intestinal= l’ensemble des micro-organismes vivants dans l’intestin : bactéries, levures, virus (bactériophage= régule la quantité de bactéries). C’est le plus dense des microbiotes de notre organisme : cent mille milliards de micro-organismes avec qui nous cohabitons.
Beaucoup d’études montrent qu'une dysbiose intestinale, une altération du microbiote, peut changer le comportement, la vitalité, la mémoire, favoriser une dépression, peut conduire à l'obésité, au diabète, à des intolérances alimentaires, et à l'apparition de maladies auto-immunes.
Axe intestin- cerveaux
Ce qui se passe dans votre intestin influence votre cerveau, votre cerveau peut influencer le microbiote intestinale et le fonctionnement du système digestif.
Comment ?
L'intestin est le siège du système immunitaire, il héberge 70% de nos cellules de défenses et 90% des neurotransmetteurs y sont fabriqués par les micro-organismes que nous hébergeons : notre microbiote. Il est constitué de 100 000 milliards de bactéries qui dialoguent en permanence avec notre cerveau. Notre intestin communique avec le cerveau par la voie sanguine, immunitaire, endocrinienne et nerveuse. La voie nerveuse par le nerf vague transmet les informations entre l’intestin et le cerveau.
Les différentes voies de communication au sein de l’axe intestin-cerveau.
Les connexions entre le cerveau et l’intestin est neuronale à travers le nerf vague (80 % des fibres vont de l’intestin au cerveau, 20 % dans l’autre sens). L’intestin est bien notre 2ème cerveau. L’intestin contient environ 100 à 500 millions de neurones, ce réseau est appelé système nerveux entérique (SNE).
Quelles interactions sur la santé ?
Placebo - Nocebo
Notre système de croyance module nos vies, et ainsi que l’efficacité ou non d’un comprimé : c’est cela l’effet placebo et nocebo. Ces deux concepts ont été étudiés à travers d’innombrables études et d’expériences personnelles.
Le lien avec émotions
L’importance des émotions est connue, l’action de la souffrance morale affaiblis les fonctions physiques et psychiques. C’est le cas notamment de la tristesse, la colère, la peur, la haine, ainsi que les émotions portant leurs racines ou leurs extensions comme la mélancolie, l’impuissance, la frustration, le culpabilité, etc.
Le souvenir est toujours chargé d’émotions, elles peuvent être vues et reconnues ou occultées. La transformation des émotions libère la charge émotionnelle et l’impact dans le corps physique et psychiques.
PNEI : Alimentation, stress et hygiène de vie
L’alimentation influence le corps, la santé, les messagers chimiques et la maladie
Les canaux de communication de l’organisme fonctionnent avec les messagers chimiques : les hormones (système endocrinien), les neurotransmetteurs (système nerveux), les micro-organismes (microbiote), et les molécules immunitaires (système immunitaire).
La bonne communication du message, le bon fonctionnement des messages dépendent entièrement de l’alimentation, et pas un peu, mais beaucoup !
Chaque neurotransmetteur, chaque hormone, chaque molécule immunitaire, chaque bactérie intestinale a besoin spécifiquement de nutriments : acides aminés, vitamines, minéraux, fibres, oligo-éléments, etc. L’apport de ses nutriments est primordial au bon fonctionnement de tous les systèmes dont le système des canaux de communication.
Le stress sur la santé et l'immunité
L’effet du stress sur la santé et l’immunité a été en premier décrit par le médecin et scientifique Hans Seyles en 1936. Il observe que le stress chronique se manifeste toujours de la même façon, ce sont les trois phases du Syndrome Général d’Adaptation : Alarme, Résistance, Epuisement.
Les neuro-immun physiologistes ont découvert que le stress, l’anxiété, la dépression affectent non seulement la fonction protectrice du système immunitaire, mais modifient également sa fonction de régulation.
Nos pensées, émotions et croyances influencent directement notre corps
La symbolique à travers nos symptômes
La médecine holistique orientale considère la maladie comme une perturbation énergétique qui vient nous alerter sur les obstacles et les épreuves qui doivent être surmontés afin de retrouver l’harmonie.
Les prestations que je propose traite de la symbolique. Les fleurs de Bach régulent les émotions vécues et empêchent leurs cristallisations dans le corps physique. La luminothérapie holistique HLT agit sur les émotions, ainsi que les conflits intérieurs ; elle a la capacité de nous libérer de nos chaînes, de nos mémoires, de nos freins et de nos obstacles.
Les pensées
Aucune pensée n’est sans effet, il y a des pensées qui nous poussent en avant et d’autres qui nous retiennent. La médecine redécouvre l’effet placebo et nocebo, la pensée agit sur le corps.
Les émotions
Les émotions sont des énergies qui nous plombent ou nous élèvent.
Notre état émotionnel influence notre humeur et nos maux. La colère a la capacité de faire monter la pression artérielle. La joie, la vraie joie, a le pouvoir de détendre globalement le corps physique. La peur contracte les muscles et meurtrit le système rénal. Ce sujet est abordé sur mon blog « les émotions derrière les maladies ».
De nombreuses recherches en PNEI ont prouvé que nos pensées, nos émotions et nos comportements modulent et régulent les fonctions endocriniennes et immunitaires. Il a été également démontré scientifiquement que nos émotions négatives augmentent l’inflammation dans le corps, ce qui engendre le risque de maladie chronique.
Notre système neuro-hormonal est influencé par des signaux externes (environnement) et par des signaux internes (état physiologique). Il régule des fonctions vitale grâce aux hormones et aux neurotransmetteurs, en réponse aux stimuli extérieurs et intérieurs.
L’hygiène de vie influence le corps, la santé et la maladie
1. Activité physique
La sédentarité est le nouveau fléau de notre santé. Nous sommes assis, couchés, endormis ou stagnant durant des heures. La place de l’activité physique dans nos vies a baisser drastiquement. Cette situation nous pousse à nous activer et sortir de chez nous afin de redécouvrir la monde, la nature, la vie, la communauté à travers la marche, la nage, le vélo…commencez en douceur.
2. Les besoins de Maslow
Abraham Maslow reste une référence pour de nombreux psychologues dans le monde entier. Il est connu pour son explication de la motivation par la hiérarchie des besoins humains.
Il représente les besoins fondamentaux nécessaire pour atteindre le bonheur absolu, sans carences, sans attentes, sans souffrances.
Les besoins fondamentaux d’accomplissement de soi sont rarement comblés. Ce sont des besoins physiologiques, les besoins de sécurité, les besoins d’amour- d’appartenance, relationnel-sociaux, les besoins d’estime.
Malgré l’amour que nos parents nous a transmis ; une carence peut être crée par une situation, a priori anodine, mais qui a blessé l’enfant au plus profond de son être. Un enfant pourra avoir le sentiment d’un vide d’amour malgré tout l’amour reçu. Autre exemple, une perte d’emploi ou un divorce pourra créer une véritable carence dans la vie, comme celle de la sécurité financière.
Les besoins cognitifs fondamentaux sont tout aussi importants afin d’éviter une frustration. La frustration des besoins de connaissance entraîne de réels effets psychopathologiques : dont l’ennui, la perte de saveur de l’existence, le désamour de soi, la dépression générale des fonctions corporelles, la détérioration de la vie intellectuelle et des goûts. Les besoins cognitifs sont la curiosité, la recherche de vérité, la recherche d’explication et de compréhension, la réflexion philosophique.
3. Les valeurs, les vertus
Et inversement, des états de paix intérieure, de confiance ou d’amour renforcent la régulation hormonale et immunitaire. Les vertus sont de puissants tampons contre le stress émotionnel chronique, principal perturbateur du système PNEI.
Les qualités comme la tolérance, la bienveillance, le respect, l’ouverture d’esprit, l’honnêteté, l’amour, la justice, l’émerveillement, la foi, l’altruisme, l’intégrité, la solidarité etc. promettent une meilleure relation avec nous-mêmes et les autres. Quelques exemples :
Une étude longitudinale la plus longue sur le bonheur, la santé et le développement adulte :
4. Contact avec la Nature
L’apaisement généré par la nature procure une baisse du stress, et équilibre l’émotionnel
Etudes scientifiques de la PNEI, et des cofacteurs
Stress, dépression alimentation, émotions
PNEI - implications cliniques : https://waojournal.biomedcentral.com/articles/10.1186/s40413-017-0151-6
Symbolique, émotions, conflit
Lectures PNEI
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